J’ai interviewé : Highground

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Highground me rend chaud comme la braise et me met la fièvre du samedi soir. Quel est leur secret ? J’ai eu envie d’en savoir plus. Interview-découverte…

Comment vous êtes-vous rencontrés et comment le projet a-t-il débuté ?
Jean et Clément ont fondé le groupe en 2010. La formation a largement évolué au fil des années. A l’origine, Highground était composé d’une chanteuse, que l’on peut entendre notamment sur le 1er EP, uniquement accompagnée de Greg. Florian, à la batterie nous a rejoints récemment, au mois de septembre dernier. Le projet a pris forme petit à petit, avec une dynamique apportée par les dates de concerts. A l’origine, Greg ne devait collaborer avec nous que sur certains morceaux ; finalement, il occupe aujourd’hui une place de chanteur lead. Plus récemment, nous collaborons avec La Black Lodge, duo de rappeurs parisiens, qui, tout comme nous, font parti du collectif Hydropathes ; ils nous ont épaulé sur la plupart de nos dates depuis celle du Divan du Monde en juillet dernier. Nous travaillons également depuis peu avec Clément Bustelo d’Agorafrog qui s’occupe plus de notre management.
Pourquoi avoir choisi de vous appeler Highground ?
High ground en anglais signifie prendre l’avantage. Pour nous, lorsqu’on a commencé le groupe, on avait une vraie volonté de se faire connaître, de se faire plaisir et surtout de trouver notre son. Aujourd’hui, on recherche vraiment à avoir de l’éclectisme dans notre style musical. Highground c’est le mélange des différentes influences qui nous tiennent vraiment à cœur.
Comment qualifieriez-vous votre musique en quelques mots ?
C’est la symbiose entre les différents styles qui nous sont propres. Notre recherche, c’est avant tout de les façonner à notre goût pour en ressortir un son unique qui nous ressemble.
 
Vos influences sont nombreuses et éclectiques. Est-ce que ça a été difficile de combiner tout ça pour trouver le son d’Highground ?
C’est vrai que nous allions de multiples influences dans notre son ; entre le funk, le hip-hop le rock et même la drum and bass on s’y perd un peu. Mais c’est justement ce qui fait notre force et notre originalité. Après, lorsqu’on compose une musique, on essaye de raconter une histoire. A partir d’une base, on tente de trouver toutes les ambiances possibles, de les explorer pour finalement les relier. C’est ainsi qu’on arrive à mixer ces atmosphères pour faire du Highground.

Quelles sont les prochaines étapes pour vous ?
Suite aux changements que nous avons effectués, on a passé beaucoup de temps à travailler afin de créer un nouveau set et de retrouver une cohésion forte entre les membres du groupe. Les prochaines étapes, c’est de tester tout ça sur scène, d’enregistrer et de faire un maximum de dates et de festivals.


J’imagine que vos lives doivent être très chauds. Pourra-ton bientôt aller vous applaudir sur scène ?

Nous participons à un tremplin « Le Laboratoire d’Alfred » le 23 Janvier 2014 au Chat Noir. Nous avons également une date prévue début février au Buzz à Paris.

Télécharge gratuitement l’EP Fakin’ The Funk

 

Le Questionnaire “Tout lu, tout vu, tout bu”




Que faut-il lire en écoutant votre musique ?
Les Morsures de l’Aube de Tonino Benacquista. Un roman qui va à fond la caisse dans un Paris underground des années 80.

Que faut-il voir en écoutant votre musique ?  

Block Party de Michel Gondry et La Vie Aquatique de Wes Anderson.
 
Que faut-il boire en écoutant votre musique ?
De la Rakia
Quelle phrase aimeriez-vous lire sur votre musique ?
La bande originale de ton meilleur fantasme…
A quoi ressemblerait votre clip idéal ?
Surtout pas à Wrecking Ball de Miley Cyrus…

Avec quel personnage célèbre (artiste/musicien ou non) rêveriez-vous de boire un verre ?
Le Dude 
 

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