Où il est question d’un cataclysme, d’une humanité nouvelle, d’un laboratoire obscur et de chirurgiens du son…
Imagine un cataclysme. Je ne sais pas, n’importe quoi. Mais, du jour au lendemain, le monde tel que tu le connaissais n’existe plus. Les infrastructures, les ponts, les moyens de communication sont détruits.
Tout autour, des ruines, des vestiges du passé, des femmes et des enfants qui hurlent entre les débris, des hommes qui courent dans toutes les directions pour sauver ce qui peut encore l’être, reconstruire ce qui n’est pas encore définitivement hors d’usage.
Certains s’abandonnent au désespoir. D’autres trouvent des raisons de survivre, résistent au chaos, inventent une humanité nouvelle.
Ce monde, c’est celui de Mechanimal.
Un monde urbain aux multiples ramifications, où déambulent des créatures semi-humaines, semi-mécaniques, en quête de nouvelles solidarités. On avait découvert le groupe athénien et ses hybrides électro-post-punk avec son premier album éponyme. Ils nous reviennent avec un nouveau LP appelé Secret Science, qui sort sur Inner Ear Records le 10 octobre.
Les nuits de la capitale grecque sont toujours aussi sombres et agitées mais, dans l’obscurité de leur laboratoire, Giannis Papaioannou et ses acolytes gardent les yeux ouverts. En chirurgiens du son, ils opèrent méthodiquement pour donner naissance à une nouvelle forme de vie aux beats nerveux, aux guitares colériques et à la voix désenchantée.
La musique de Mechanimal est un animal nocturne. Elle supporte mal le jour et la couleur. Mais, à la tombée du jour, elle reviendra inlassablement fatiguer les corps et marquer les esprits. Comme un programme d’entraînement ultra-secret pour une humanité améliorée.