Où il est question de vœux exaucés, d’été indien, de fleurs sur les glaciers et d’hiers futuristes…
J’ai 8 secondes pour vous dire ce que, peut-être, je vous ai déjà dit ou ce que, en tout cas, j’aurais dû déjà vous dire depuis longtemps : je suis follement amoureux de Shara Worden. Ça ne date pas d’hier, ni même de ce soir de mars 2012, où ses yeux croisèrent les miens. En fait, je crois que ça dure depuis toujours et que j’ai juste mis longtemps à m’en rendre compte.
Depuis, je cours après le temps perdu, à la poursuite de mon diamant le plus brillant. Et voilà qu’en septembre 2014, mes vœux sont enfin exaucés. Dans la moiteur d’une belle soirée d’été indien, Shara revient sur mes radars, s’approche de moi avec une grâce presque surnaturelle et me tend la main. “This is my hand”, murmure-t-elle à mes oreilles ébahies.
J’ai 8 secondes pour vous dire que, 8 secondes, ce n’est pas assez pour vous dire toute cette beauté déployée, ce mélange magique et enivrant du chaud et du froid, de l’organique et du synthétique, de l’ancien monde et des nouveaux. Shara réchauffe les cœurs, fait fondre les glaces, transperce les armures. Elle marie merveilleusement émotion et sophistication, construit des ponts entre le passé et le futur. Elle réenchante la planète, fait pousser des fleurs sur les glaciers, invente des avenirs radieux et des hiers futuristes.
Elle me tend la main, Shara, et je ne pense plus à rien. Plus rien n’a d’importance. Elle me tend la main, mon diamant le plus brillant, et la vie, soudain, est bien plus belle.