Où il est question de me cogner la tête contre les murs, de frapper le premier qui me regardera de travers, de me délester de mes pesanteurs et de continuer à marcher…
Quelques mètres carrés d’espace vital. Au mur, la même tapisserie qu’il y a un mois, six mois, dix ans. Aux fenêtres, les mêmes barreaux. Entre les barreaux, le même ciel. Gris. Rien ne change vraiment. Les mêmes objets, les mêmes visages, les mêmes habitudes qui vous enlisent chaque jour un peu plus. Si je reste là, je finirai par me cogner la tête contre les murs.
The Walk entremêle, entrelace, entrechoque les références, se frotte les cordes à d’autres cultures pour mieux apprendre à se connaître. La promenade est tout à la fois, intime, brutale, exotique. Vous n’imaginez pas tout ce qu’on peut voir quand on marche les yeux ouverts. La musique de The Walk, c’est un western, un rodéo, la traversée d’un marché aux épices. Un voyage de par le vaste monde entamé avec leur premier EP et poursuivi, plus récemment, avec l’envoûtant Frozen Hands, en attendant un album à paraître début 2015. The Walk, ça part de Strasbourg et ça vous emmène loin, alors va vite chausser tes bottes de sept lieues, ami lecteur. Cette fois, c’est décidé, on se casse…