Où il est question de ceux qui s’enfootent, de ceux qui s’en foutent, du Père Fouras et de l’invention du tango…
Un mois. Non mais… un mois que la Coupe du Monde est terminée et on attend toujours les sélection argentine et allemande de JTLTVTB. Pourvu qu’il ait oublié, espèrent ceux qui s’en foutent pendant que ceux qui sont foot fulminent, fument des oreilles, en se demandant : “de qui smoke-t-on ?”.
Merde, c’est la finale et l’autre, il se barre en vacances. Haute trahison. Un peu comme si le Père Fouras se tirait de Fort-Boyard avant d’avoir balancé la réponse à sa dernière devinette. T’imagines l’émeute ? Le mec, il a vraiment de la fuite dans les idées. Lavezzi le cerveau à l’eau bouillante if he’s not back Higuain soon. Un mois qu’on attend. Il se prend pour le Messi ? Sérieux…
Réconcilions ceux qui s’en foutent et ceux qui s’enfootent, l’Argentine n’est pas qu’un pays de futbol, c’est aussi une grande nation de musique. Et oui, c’est pas les Allemands ni les Belges qui auraient inventé le tango. Sur la scène indépendante, ça bouge bien aussi. La preuve avec Los Nuevos Monstruos, l’un des groupes les plus prometteurs de la scène locale.
Leur passion dans la vie ? Conquérir le monde. Leur point de départ : Ramos Mejia, dans la province de Buenos Aires. Imagine un peu leur tête, aux nouveaux monstres, quand ils sauront qu’on parle d’eux à Illkirch-Graffenstaden !
En tout cas, leur mélange de rock psychédélique très sixties et de mélodies inspirées par la tradition musicale argentine fait mouche. Mélodies joyeuses et accords incisifs s’entremêlent pour offrir un terrain de jeu fertile au chanteur Federico Arce. Les joies, les espoirs et les peines de la jeunesse argentine s’offrent un nouveau véhicule d’expression. De quoi réjouir aussi bien les défenseurs d’une base rythmique solide que les amateurs du beau jeu latin.